Les États ont réagi de différentes manières aux menaces réelles et perçues associées à la mobilité internationale, notamment en adoptant des politiques de gestion des migrations transfrontalières visant à lutter contre la traite des êtres humains et le trafic illicite de migrants. Ces deux crimes sont extrêmement difficiles à détecter aux frontières, les victimes de la traite étant difficiles à distinguer des migrants ayant fait l'objet d'un trafic illicite et d'autres personnes (McAdam, 2013). Les agents de surveillance des frontières ont toutefois un rôle important à jouer dans la lutte contre ces deux types de crime.

Policy Approaches
Gestion efficace des frontières pour prévenir la traite des êtres humains et le trafic illicite de migrants
  • Élaborer un plan stratégique assorti de procédures opérationnelles normalisées (POS), y compris de procédures de filtrage des migrants.
  • Renforcer la capacité des systèmes de gestion des frontières à identifier les documents et les identités frauduleux.
  • Élaborer des directives et des procédures pour identifier les victimes potentielles de la traite des êtres humains aux frontières (HCDH, 2010, directive 2.1).
  • Améliorer la capacité des agents de surveillance des frontières d'identifier et de venir en aide aux migrants qui peuvent être particulièrement exposés à des risques aux frontières internationales, et notamment aux victimes de la traite des êtres humains et des migrants objets d'un trafic illicite (HCR, 2014, directive 3.12).
  • Gérer les frontières et exercer sa compétence sous le prisme des droits humains, en tenant compte de l'impact que les politiques frontalières peuvent avoir sur la traite transfrontalière des êtres humains et le trafic illicite de migrants (HCDH, 2014).
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