Le simple fait que des personnes retournent dans un pays ou un lieu où elles vivaient auparavant ne signifie pas que la réintégration se déroule sans heurts. Quelle que soit la manière dont le retour s'effectue, les rapatriés peuvent être confrontés à un certain nombre de difficultés pour réussir leur réintégration, et ces difficultés peuvent avoir un impact sérieux sur leur bien-être. De nombreux facteurs peuvent constituer des opportunités ou des obstacles à la réintégration durable des migrants. Ces facteurs comprennent les capacités individuelles et les vulnérabilités des rapatriés, la capacité de la communauté à absorber les rapatriés, les perceptions de la communauté à l'égard des rapatriés et l'environnement extérieur.
Par exemple, les immigrants ou les rapatriés se sentent-ils en sécurité dans leur nouvelle communauté ou sont-ils victimes de réactions xénophobes et discriminatoires ? Les communautés d'accueil se sentent-elles en sécurité avec leurs nouveaux voisins ou ceux qui reviennent ? Les immigrants, les rapatriés ou les sociétés et communautés d'accueil ont-ils le sentiment que leurs opinions culturelles ou religieuses sont menacées ? Les immigrants, les rapatriés et les communautés d'accueil vivent-ils dans les mêmes quartiers ? Ont-ils des interactions sociales ?
Bien qu'il n'existe pas de définition universellement reconnue de la réintégration durable, l'OIM la définit ainsi :