Compte tenu de la multidimensionnalité de la migration environnementale, la cohérence politique est indispensable. De manière significative, le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières souligne ce besoin tout en se concentrant sur la migration internationale. En raison du caractère multicausal de la migration environnementale en général, les décideurs politiques voulant répondre à la migration environnementale dans leurs « secteurs » respectifs sont souvent contraints de s’intéresser à la migration au sens large du terme (voir Gestion de la migration environnementale, ci-dessus). À ce jour, lorsque les plans de politique sectorielle abordent la migration environnementale, le problème n’est généralement traité que de manière partielle l’attention se focalisant sur la réduction des facteurs déclencheurs négligeant de ce fait le rôle positif de la migration dans le renforcement de la résilience.

Les politiques les plus efficaces sont le résultat d’efforts communs des Ministères compétents, qui réunissent divers domaines d’expertise en collaboration avec des experts externes et autres parties prenantes concernées, telles que les autorités locales, les employeurs et les syndicats, les associations de migrants et la diaspora, la société civile, le secteur privé et le monde universitaire. En plus de ses liens avec les politiques d’adaptation aux changements environnemental et climatique, la migration environnementale est intimement liée aux droits humains, au développement, à la réduction des risques de catastrophe et à l’aide humanitaire.

Le besoin de cohérence entre les différents domaines politiques se fait de plus en plus évident. Cette prise de conscience transparaît du renforcement des liens entre les « communautés » en charge de la réduction des risques de catastrophe (DRR) et de l’adaptation au changement climatique (CCA), par exemple, ou entre les communautés humanitaires, de RRC et du développement. Le besoin d’une plus grande cohérence entre ces communautés a donné lieu à l’émergence d’un agenda visant à faire le lien entre l’aide, la réhabilitation et le développement.

La section suivante explore, avec des exemples, les efforts déployés à l’heure actuelle dans ces domaines, en vue d’incorporer ou d’« intégrer » différents aspects de la migration environnementale (déplacements liés aux catastrophes, migration volontaire et réinstallation planifiée).

Politiques migratoires

La plupart des interventions politiques nécessaires pour répondre à la migration environnementale sont issues d’approches déjà existantes en matière de gestion des migrations ou s’en inspirent (voir les approches politiques explorées ci-dessus dans Gestion de la migration environnementale). La principale difficulté au niveau national consiste, par conséquent, à faire en sorte que les défis environnementaux soient pris en considération dans le cadre de politiques migratoires nationales.

Dans le cadre d’une cartographie réalisée par l’OIM en 2018, 35 pays sur 66 (soir 53 %) pour lesquels des documents étaient disponibles faisaient mention de considérations climatiques et environnementales dans leur législation, politiques et stratégies nationales (OIM, 2018a).

To Go Further
Good Practice
Intégration des défis environnementaux aux politiques nationales de mobilité humaine

Certains gouvernements, dont le Botswana (2014), le Ghana (2016), le Kenya (2017), le Nigéria (2015), l’Ouganda (2016), Haïti (2016) et la France (2018), ont inclus dans leur politique migratoire des points spécifiques en relation avec le lien entre migration et changement climatique. Ils définissent les objectifs et stratégies nationaux en réponse aux mouvements de population dans le contexte des changements environnementaux, y compris le changement climatique, les catastrophes et la dégradation de l’environnement, ainsi que pour l’atténuation des effets de la mobilité humaine sur l’environnement. Le Népal (2018), la Géorgie (2014) et le Vanuatu (2017), entre autres, ont été plus loin et ont rédigé des politiques spécialisées sur le sujet. Celles-ci sont toujours en cours de peaufinage en vue de leur adoption.

Parmi les parties prenantes impliquées dans la rédaction, la mise en œuvre et/ou le suivi des politiques de la mobilité humaine autour des inquiétudes sur l’environnement et le climat, on compte des représentants de différents ministères : citoyenneté, affaires étrangères, affaires internes, de l’intérieur, immigration et travail. Alors que des comités ont été formés dans la plupart des pays pour associer les organes gouvernementaux pertinents à tous les niveaux de la politique, dans de nombreux cas, les acteurs du climat et de l’environnement au niveau national n’étaient pas inclus. Cette situation souligne une lacune persistante dans les efforts visant à répondre aux problèmes liés à la mobilité humaine dans le contexte du changement climatique. Parallèlement, elle reflète aussi la diversité des parties prenantes travaillant sur le sujet au niveau national, ainsi que la volonté d’adopter une approche pangouvernementale pour aborder cette interconnexion.

1.3.2 Politiques en matière de changements environnementaux et climatiques

Comme nous l’avons vu précédemment, la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (UNFCCC) aborde trois « pistes » où interagissent la mobilité humaine et l’adaptation au changement climatique : le déplacement, la migration et la réinstallation planifiée (Conférence des Parties [COP] de la UNFCCC, 2010).

La COP de l’UNFCCC a mis en place un processus pour permettre aux pays les moins avancés (PMA) de formuler et de mettre en œuvre des plans nationaux d’adaptation (PNA) visant à identifier les besoins d’adaptation à long terme, et à élaborer des stratégies et programmes globaux pour répondre à ces besoins. La COP a également demandé à d’autres pays en développement et développés de formuler leurs propres plans.

Dans les 50 documents de 37 Parties de la UNFCCC examinés, 30 Parties (soit 81 %) mentionnent la mobilité humaine dans le contexte du changement climatique. Cette proportion significative semble indiquer que les politiques nationales climatiques sont désormais plus sensibles à la mobilité humaine. La plupart de ces politiques reconnaissent que les effets négatifs du changement climatique sont des facteurs déclencheurs/déterminants de la migration. Dans la plupart de ces pays, des comités ont été formés pour rédiger, mettre en œuvre et/ou assurer le suivi des politiques en matière de changement climatique, y compris lorsque la notion de mobilité humaine est mentionnée. Ces comités incluent toutefois rarement des acteurs gouvernementaux, des syndicats ou des organisations patronales travaillant dans le champ de la migration. Cette absence souligne la nécessité de développer plus de cohérence et de synergie entre les acteurs du climat et de l’environnement d’une part, et les acteurs de la migration d’autre part.

En ce qui concerne les politiques environnementales en général, les politiques de gestion des ressources naturelles peuvent avoir des effets significatifs sur la migration et, à son tour, la migration peut affecter l’environnement dans les zones rurales et urbaines. La mise en œuvre réussie de mesures efficaces en matière de réhabilitation des terres ou de gestion durable des forêts et de l’eau peut ralentir l’émigration, à la condition qu’elles permettent à ces ressources de favoriser les moyens de subsistance de la population. À l’inverse, la désignation de certaines zones comme « zones protégées » peut conduire à la migration si cette mesure affecte négativement les moyens de subsistance, notamment des éleveurs et des pêcheurs. Bien que les politiques environnementales soient généralement intimement liées à d’autres politiques, elles ne répondent que rarement aux questions migratoires de manière adéquate.

Policy Approaches
Recommandations pour l’amélioration de la cohérence entre la mobilité humaine et les politiques relatives aux changements environnementaux et climatiques

Telles que formulées dans les recommandations de l’équipe spéciale chargée du déplacement qui ont été proposées par le Mécanisme international de Varsovie relatif aux pertes et préjudices à la COP24 en 2018 :

  • Envisager l’adoption d’une législation spécifique chargée d’assurer une coordination efficace entre les acteurs des secteurs de la mobilité humaine et les politiques du changement climatique, en particulier : définir les rôles et responsabilités, clarifier les droits et obligations des personnes et communautés, et mettre en place des mécanismes efficaces de responsabilisation.
  • Soutenir et faciliter la création de partenariats fondés en priorité sur les données et les preuves avec, pour objectif l’intégration des questions de mobilité humaine dans les politiques en matière de changement climatique et inversement.
  • Tenir compte des conséquences de la mobilité humaine, lors du processus évolutif d’établissement des Contributions déterminées par pays (CDN), afin de garantir que des mesures appropriées sont intégrées aux CDN dans les questions liées à l’adaptation au changement climatique et aux pertes et préjudices dus à ce changement climatique.
  • Garantir que les engagements sur la mobilité humaine intégrés aux politiques nationales existantes en matière de changement climatique fassent l’objet de rapports et que les mises à jour sur leur mise en œuvre sont régulièrement partagées dans les « Communications nationales ». …
  • Veiller à la cohérence au niveau national de l’ensemble des politiques, plans, stratégies et cadres juridiques nationaux en lien avec la mobilité humaine dans le contexte du changement climatique, des catastrophes et de la dégradation environnementale, et qu’ils sont accompagnés de mécanismes de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation solides ainsi que de financements pluriannuels.
  • Veiller à l’analyse et à l’intégration des bénéfices potentiels de la migration, du moment qu’ils sont pertinents, dans les politiques, plans ou stratégies nationaux d’adaptation à long terme, et à ce que la contribution positive des migrants soit reconnue et appuyée. …
  • Envisager de réviser les stratégies nationales en matière de mobilité humaine et de changement climatique en lien avec le respect des engagements de politique internationale globale pris dans le cadre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.
1.3.3 Politiques humanitaires et de réduction des risques de catastrophe

La réduction des risques de catastrophe (RRC) est une approche reconnue pour l’identification, l’évaluation et la réduction des risques de catastrophe. Son objectif est de prévenir ou de limiter les effets négatifs des aléas climatiques (UNDRR, 2009). En présence d’un aléa naturel, la décision de déplacement — ainsi que la durée de ce déplacement et la capacité à se remettre — est corrélée, partiellement à la mesure dans laquelle les dimensions de mobilité sont intégrées et abordées lors de la planification et de la mise en œuvre des politiques de RRC. La RRC est multisectorielle, composée d’initiatives liées à la gestion des catastrophes, au développement durable, à l’adaptation au changement climatique et à l’action humanitaire.

Les politiques de réduction des risques de catastrophe et l’aide humanitaire croisent le domaine de la migration environnementale principalement dans le cadre des déplacements causés par les catastrophes. Par exemple, dans les régions sujettes à des risques récurrents de catastrophe, la migration temporaire de main-d'œuvre d’un membre du foyer est régulièrement utilisée comme stratégie préventive de diversification des revenus. De plus, suite à un déplacement initial, la migration temporaire peut fournir un moyen vital pour obtenir des revenus ou de l’aide humanitaire, notamment un abri. Le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe 2015-2030, que nous avons présenté plus haut, reconnaît la multiplicité des liens complexes entre la RRC, les politiques humanitaires et la migration environnementale.

To Go Further

Les lois, politiques et stratégies nationales de RRC guident les États dans la mise en place de mesures visant à prévenir les catastrophes ou à en atténuer les conséquences. Les politiques de RRC et de développement doivent avoir pour objectif de réduire les risques de déplacement, sans imposer de restrictions sur la mobilité, ce qui pourrait exposer les populations touchées à plus de risques. Pour être efficaces, ces cadres doivent garantir l’existence de voies de mobilité utiles à la stratégie d’adaptation, veiller à leur adéquation par rapport aux réalités du terrain et s’assurer qu’elles reposent des preuves solides (IDMC, 2015; au sujet des voies, voir aussi Facilitation de la mobilité interne et Migration internationale dans ce chapitre). L’évaluation de multiples formes d’aléas permet la conception d’interventions efficaces et contribue au succès des efforts de réduction des risques bien planifiés, en veillant à ce que les interventions ne provoquent pas de nouveaux risques ou ne les déplacent tout simplement pas (White et al., 2004).

Les lois, les politiques, la planification stratégique et les évaluations devraient prendre en compte les vulnérabilités existantes et potentielles de la population, ainsi que ses capacités et mécanismes d’adaptation (IDMC, 2017). Les degrés de vulnérabilité et d’exposition aux aléas des individus et des populations diffèrent en raison de différents facteurs ; entre autres, les caractéristiques physiques, financières et sociales et leur localisation géographique. Par exemple, les mineurs sont généralement plus exposés aux risques lorsqu’ils se déplacent seuls. Le maintien de l’unité des familles est donc une composante à prendre en considération lors de la planification.

L’évaluation des risques tient compte de conditions spécifiques pouvant entraîner des vulnérabilités. Par exemple, différents groupes de personnes, notamment les femmes, les enfants, les personnes en situation de handicap, les personnes âgées, et d’autres groupes en raison de leur race, de leur origine ethnique, de leur compétence langagière, de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle, entre autres, peuvent être vulnérables dans certaines situations spécifiques. Les migrants internationaux forment un groupe pouvant présenter des vulnérabilités singulières en cas de catastrophe ou d’événement dangereux : accès limité aux réseaux sociaux, isolement, absence d’informations relatives aux systèmes locaux d’aide ou difficultés à comprendre les avertissements, instructions et la situation des points où un soutien est disponible et ce, en raison de problèmes de langue. Il est même possible que leurs documents de voyage aient été confisqués ou que des restrictions à la mobilité leur soient imposées.

Good Practice
Évaluation des risques d’aléas

Au Myanmar, les évaluations participatives de risques face à de multiples formes d’aléas auxquelles ont participé le gouvernement, des organisations communautaires, des organisations de la société civile et des communautés vulnérables, ont associé la science, la technologie et l’utilisation des savoirs autochtones afin d’établir des données plus fiables sur le contexte local des risques. L’utilisation de logiciels système d’information géographique pour le développement et l’analyse de la multiplicité des risques a permis de présenter les conclusions principales du projet lors d’ateliers. Ceux-ci avaient pour objet la validation des résultats par rapport aux savoirs locaux. Cette initiative a donné lieu à l’élaboration d’un ensemble de cartes des risques établissant les multiples formes d’aléas à l’échelle des communes, ce qui a permis au gouvernement et aux communautés de mieux se préparer aux catastrophes et de développer des projets d’infrastructures capables de minimiser les risques. Ces cartes font désormais partie intégrante des plans de gestion améliorée des catastrophes à l’échelle des communes.

Source

OIM, 2017b.

To Go Further
Amélioration de la cohérence entre les domaines de la mobilité humaine et de la réduction des risques de catastrophes

Dans le contexte des catastrophes, y compris celles créées par des facteurs environnementaux, conformément aux UNDRR Directives sur les déplacements liés aux catastrophes (2019), les États sont invités à :

  • Prendre en considération les déplacements liés aux catastrophes et mener des évaluations des risques face à de multiples formes d’aléas afin de participer à déterminer la nature et l’étendue des risques de catastrophes ;
  • Prendre en compte les vulnérabilités existantes et potentielles de la population ainsi que leurs capacités et mécanismes d’adaptation ;
  • Désigner une direction institutionnelle, une autorité et des allocations budgétaires selon les besoins ;
  • Être en conformité avec les instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux pertinents aux déplacements liés aux catastrophes, notamment les Principes directeurs relatifs au déplacement de personnes à l'intérieur de leur propre pays ;
  • Imposer aux différents ministères de collaborer et fixer des instructions claires en matière de dispositions permettant de faire face à la question des déplacements ;
  • Veiller à ce que les cadres politiques ne soient pas une entrave à la mobilité et qu’ils fournissent des voies pour la mobilité en tant que stratégie d’adaptation.
Les politiques de développement

Les défis posés au développement par le changement climatique sont de mieux en mieux compris. Les nombreuses références à la migration et au changement climatique qui figurent dans les Objectifs de développement durable (ODD) démontrent l’émergence d’une sensibilité croissante à la nécessité de réfléchir ensemble à ces problèmes. Cette question n’a cependant éveillé qu’un intérêt très limité, en particulier en ce qui concerne la dynamique des migrations internes dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Le lien entre environnement, migration et développement inclut un large éventail de problématiques, Notamment l’impact des catastrophes sur le produit intérieur brut (PIB) ou les effets positifs de la migration sur le développement. L’une des principales problématiques a trait à la manière dont les défis de développement sont exacerbés par la pression exercée sur la production de moyens de subsistance dans les zones rurales par le changement climatique et les catastrophes, et ses incidences sur la migration, en particulier vers les zones urbaines. Les effets du changement des modèles de précipitations sur la productivité agricole et, par extension, sur la sécurité alimentaire, sont un exemple de cette pression. De manière similaire, la migration environnementale vers les zones urbaines aggrave souvent des défis de développement existants (plus de détails dans Simplification de la mobilité interne dans ce chapitre).

Malgré ces défis, il est également bon de garder à l’esprit que les migrants représentent une ressource précieuse sur le plan de la vie d’une ville. Leur présence stimule la demande de biens et de services et offre d’autres opportunités, entre autres le développement du marché du travail local et de l’activité économique locaux grâce à l’augmentation du capital humain disponible. Les migrants peuvent également enrichir la vie culturelle d’une ville et promouvoir l’innovation et la vitalité intellectuelle.

Policy Approaches
Amélioration de la cohérence entre les domaines politiques de la mobilité humaine et de l’environnement et du développement
  • Intégrer la migration dans les plans nationaux et locaux de développement, et veiller à ce que la migration environnementale fasse part de l’exercice d’intégration.
  • Veiller à ce que l’intégration tienne aussi compte de la migration environnementale interne au même titre que la migration internationale.
  • Identifier, informer et soutenir les migrants nouvellement arrivés afin d’éviter la naissance spontanée de quartiers informels dans des zones tampon écologiques, afin de protéger la ville contre des facteurs de stress environnemental.
  • Proposer des alternatives pour la réinstallation dans les cas où l’expansion de l’installation urbaine est limitée près des zones à risques élevés.
Messages clés
  • La migration environnementale est un phénomène complexe qui présente de multiples facettes et concerne différents domaines politiques, dont la migration, le développement, l’adaptation au changement climatique, la réduction des risques de catastrophe, l’environnement, l’aide humanitaire etc.
  • Les domaines politiques ont tendance à coexister sans se croiser, mais des passerelles de plus en plus nombreuses sont créées entre les différents domaines politiques, notamment le lien entre migration et développement, ou entre mobilité humaine, adaptation au changement climatique et réduction des risques de catastrophes.
  • L’intégration des déplacements liés aux catastrophes, la migration et la réinstallation planifiée dans les politiques compétentes avance, notamment en ce qui concerne les politiques et stratégies d’adaptation au changement climatique.
  • Le défi que la migration environnementale pose en termes de cohérence demeure considérable. Il reste encore beaucoup à faire pour réunir les parties prenantes issues des divers domaines politiques et pour réduire les « lacunes de cohérence ».
  • Une des pistes permettant de réduire le « manque de cohérence » dans le domaine de la migration environnementale serait d’instaurer un dialogue politique national et régional ainsi que des structures de coordination traitant de manière spécifique des implications des catastrophes et changements environnemental et climatique sur la mobilité humaine.