La notion de vulnérabilité repose sur le principe que certaines personnes risquent davantage que d’autres de subir des préjudices en raison de leur exposition à une ou plusieurs formes de risque. Il existe plusieurs types de préjudices auxquels les personnes peuvent être exposées, y compris des préjudices psychologiques, physiques et environnementaux.
personnes qui se trouvent dans l’incapacité de jouir de leurs droits humains, qui sont exposées à un risque plus élevé de violence et de mauvais traitements et qui doivent, par conséquent, faire l’objet d’un devoir de vigilance accru de la part du débiteur d’obligations.
HCDH, 2017.
Il s’agit d’une définition large des migrants vulnérables. Ce chapitre se concentrera sur la vulnérabilité des migrants aux violences, à l’exploitation et aux mauvais traitements.
un migrant ... exposé à la violence, à l’exploitation ou aux mauvais traitements dans un contexte migratoire ou qui en est victime, dont la capacité à éviter la violence, l’exploitation et les mauvais traitements, à y résister, y faire face ou s’en relever est limitée en raison de l’interaction particulière des caractéristiques et conditions individuelles, communautaires, structurelles et celles propres au ménage/à la famille.
L’approche de la vulnérabilité des migrants suivie par l’OIM doit être ancrée dans la conviction que les droits humains de toute personne, y compris les migrants, doivent être préservés et promus et que tous les migrants vulnérables, indépendamment de leur appartenance à une catégorie particulière ou de leur statut migratoire, doivent bénéficier de la protection et de l’aide dont ils ont besoin.
Les populations considérées comme plus susceptibles d’être des migrants vulnérables comprennent, sans s’y limiter :
- les enfants migrants non accompagnés ;
- les migrants des populations indigènes ;
- les victimes de violence et les crimes pendant le transit migratoire ;
- les femmes migrantes (en particulier les femmes enceintes et les victimes de violences basées sur le genre) ;
- les migrants LGBTI ;
- les migrants victimes de trafic illicite et de mauvais traitements ;
- les personnes nécessitant une protection internationale (comme les réfugiés et les demandeurs d’asile) ;
- les victimes de la traite (victimes de la traite des personnes) ;
- les personnes en situation de handicap ;
- les personnes âgées ;
- les membres de minorités ethniques et religieuses ;
- les personnes confrontées à un éventail de situations mettant leur vie en danger dans leur pays d’origine, comme les violences communautaires, électorales, terroristes, de gangs et de cartels, les accidents nucléaires, les épidémies et les pandémies, ou les catastrophes.
OIM, 2018a ; OIM, 2019.
La vulnérabilité est bien plus large que le risque de persécution ou de refoulement, et il est important d’identifier les situations de vulnérabilité afin d’apporter des réponses efficaces au niveau des individus, des ménages/familles, des communautés et des structures.
Lorsque les experts et les décideurs politiques tentent d’aborder la question de la vulnérabilité des migrants, ils se concentrent généralement sur l’appartenance d’un migrant à une catégorie particulière - comme les migrants en situation irrégulière ou les victimes de la traite - ou sur une caractéristique unique, comme l’âge ou le sexe. Cette approche ne tient néanmoins pas compte de nombreux facteurs critiques à plusieurs niveaux.
L’OIM a élaboré le Modèle des déterminants de la vulnérabilité des migrants pour apporter aux décideurs politiques et aux prestataires de services un outil permettant d’identifier rapidement les facteurs de vulnérabilité et de résilience coexistants et potentiellement en interaction chez les migrants vulnérables et de formuler des réponses politiques et des services d'aide appropriés.
La présence d’un ou plusieurs facteurs de risque ne signifie pas nécessairement qu’un migrant est vulnérable, car des facteurs de protection peuvent réduire l’effet de ces facteurs de risque. Le modèle permet plutôt aux décideurs politiques et prestataires de services de déterminer si un migrant est vulnérable ou non sur la base d’un équilibre global entre facteurs de risque et facteurs de protection inadéquats.
Le Modèle des déterminants de la vulnérabilité des migrants n’a pas vocation à définir des catégories strictes de facteurs. Son objectif est plutôt d’aider les décideurs politiques et les prestataires de services à procéder à un examen structuré et significatif de la manière dont plusieurs facteurs s’entrecroisent pour influencer la vulnérabilité et la résilience.
Le Cadre de l’OIM sur la protection et l’aide aux migrants vulnérables vise à fournir des solutions immédiates, à moyen terme et à long terme. Il peut être mis en application avant, pendant et après la migration et il contient des outils pour aider les professionnels à le mettre en œuvre.
Exemple 1 : Facteurs de risque et de protection au niveau individuel
Un homme d’âge moyen, avec un niveau d’éducation élevé, en bonne santé et appartenant à une couche sociale puissante aura normalement un faible niveau de vulnérabilité. Toutefois, il pourrait être vulnérable au chantage et à la violence s’il se livrait à des pratiques dangereuses en matière de migration, par exemple en faisant appel à des passeurs pour l’aider à entrer dans un pays par des moyens irréguliers, surtout s’il devait voyager avec les passeurs à travers des pays qui ne disposent pas de mécanisme pour protéger contre la violence les migrants objets d’un trafic illicite.
Exemple 2 : Facteurs de risque et de protection au niveau familial
Une famille qui traverse une crise suite à la perte d’emploi du soutien de famille à cause d’une urgence médicale peut prendre des décisions en matière de migration qui augmentent la vulnérabilité à l’exploitation par le travail d’un ou de plusieurs membres de la famille. Cependant, la probabilité qu’elle prenne de telles décisions serait moindre si elle pouvait compter sur le soutien de membres de la famille élargie, de la communauté ou de programmes de protection sociale. Les facteurs de risque propres au ménage ou à la famille seraient atténués par des facteurs de protection au niveau communautaire.
Exemple 3 : Facteurs de risque et de protection au niveau communautaire
Les facteurs de risque au niveau communautaire peuvent comprendre des pratiques tels que le mariage des enfants, le fait d'empêcher certains membres de la communauté de bénéficier pleinement des ressources communautaires, ou le risque de catastrophes naturelles. Les facteurs de protection au niveau communautaire sont, entre autres, un bon système éducatif accessible à tous, un accès suffisant à des soins de santé de qualité, un système de protection sociale fonctionnel ou des mesures de préparation suffisantes pour atténuer les risques liés aux catastrophes naturelles.
Exemple 4 : Facteurs de risque et de protection au niveau structurel
Au niveau structurel, les facteurs de risque sont, entre autres, des schémas de marginalisation et de discrimination systémiques, les conflits et l’instabilité, une mauvaise gouvernance, l’absence de mécanismes de responsabilité et l’érosion de l’état de droit. Les facteurs de protection comprennent la paix et la sécurité, une bonne gouvernance, le respect des droits humains et le développement équitable.
Par exemple, la disponibilité de professionnels de santé qualifiés et d’installations de soins de santé suffisamment équipées peut être un facteur de vulnérabilité structurelle. Certains migrants vulnérables n’ont peut-être pas eu accès à un système de soins de santé ou les services de ce système ont peut-être été limités en raison d’un manque de financement et d’investissement. Le système de soins de santé existant ne propose peut-être pas de services appropriés ou accessibles aux migrants, ou n’est peut-être pas en mesure de répondre aux préoccupations singulières des migrants en matière de santé.
L’identification des migrants vulnérables est la première étape du mécanisme d’orientation. Un large éventail de parties prenantes peut identifier les migrants vulnérables, notamment le gouvernement, les organisations non gouvernementales et internationales, les communautés ou le secteur privé.
- Soutenir et améliorer la capacité des agents de l’immigration, des consulats et de la police à identifier les migrants vulnérables.
- Coopérer avec les organisations non gouvernementales et internationales qui se chargent de l’essentiel de l’identification, puisqu’elles disposent des programmes spécifiques pour les migrants vulnérables ou qu’elles les identifient dans le cadre de leur travail avec d’autres personnes vulnérables.
- Organiser un effort communautaire d'identification par le biais de comités créés dans le but d’identifier les migrants vulnérables à la violence, à l’exploitation ou aux mauvais traitements.
- Établir des lignes directrices pour le secteur privé afin de promouvoir l’identification des pratiques d’exploitation dans leur propre organisation ou leurs chaînes d’approvisionnement, en particulier dans les secteurs à haut risque tels que l’agriculture et la pêche, la construction ou l’industrie manufacturière
- Créer des voies d’orientation entre les différents systèmes, y compris les services de protection et d’aide, afin de mettre les personnes en contact avec les services et l’aide liés à la protection.
- Accorder la priorité aux mécanismes d’orientation offrant le plus haut niveau de protection.
- Utiliser des voies d’orientation pour apporter une aide en plus d’une protection : par exemple un refuge ou un logement, de l’eau et un système d'assainissement, des produits d’hygiène, une alimentation nourrissante, la sûreté et la sécurité, des soins de santé, des opportunités d’éducation et de formation, ou des moyens de subsistance, un emploi et des sources de revenus (pour plus d’information sur les voies d’orientation, veuillez consulter Gestion de cas pour la protection et l’aide aux migrants plus loin dans ce chapitre).
- Dans la mesure du possible, veiller à ce qu’il existe des voies d’orientation en relation avec des mécanismes nationaux d’orientation offrant une protection et une aide aux enfants et aux familles en situation de vulnérabilité, aux violences basées sur le genre, aux réfugiés et aux demandeurs d’asile, ainsi qu’aux victimes de la traite.
- Accorder la priorité aux voies existantes, le cas échéant.
Des vulnérabilités peuvent apparaître à chaque étape spécifique du processus migratoire. Elles découlent de nombreux facteurs, y compris des raisons qui amènent à quitter le pays d’origine. S’agissant de ces vulnérabilités, « [i]l peut s’agir de pauvreté, de discrimination, d’une absence d’accès aux droits de l’homme fondamentaux, notamment à l’éducation, à la santé, à l’alimentation et à l’eau, et au travail décent, ainsi que de xénophobie, de violence, d’inégalités entre les sexes, des conséquences de grande ampleur d’une catastrophe naturelle, des changements climatiques, de la dégradation de l’environnement et de la séparation du migrant et de sa famille (HCDH, 2017) ».
Ces vulnérabilités peuvent s’appliquer à des migrants considérés individuellement ou à des groupes de migrants. Par exemple, un migrant à titre personnel peut avoir choisi d’émigrer en raison de son expérience personnelle de la pauvreté, tandis qu’un groupe de migrants peut s’être senti contraint d’émigrer en raison de la discrimination et de la persécution.
Les vulnérabilités peuvent aussi découler de circonstances liées au transit. Il peut s’agir de menaces pour la sécurité physique dues à des conditions de transit difficiles, telles que des moyens de transport dangereux, ou encore de menaces d’exploitation faites par des trafiquants d’êtres humains, des passeurs de migrants ou des fonctionnaires sans scrupule. Les migrants en transit peuvent être particulièrement vulnérables aux violations de leurs droits et aux mauvais traitements, surtout lorsque leur statut est irrégulier.
Une fois arrivés à destination, les migrants peuvent être exposés à de nouvelles vulnérabilités, telles que les barrières linguistiques, les difficultés d’intégration ou la xénophobie. Ils peuvent être la cible d’employeurs et de propriétaires sans scrupule qui profitent de leur connaissance limitée des conditions locales et de leur faible pouvoir de négociation. Certains migrants, et en particulier ceux en situation irrégulière, s’abstiennent d’accéder aux services sociaux par crainte d’être repérés, même s’ils ont légalement droit à ces services. Les migrants en situation irrégulière risquent - ou ont une véritable crainte - d’être arrêtés, détenus ou expulsés, de sorte qu’ils sont vulnérables à la manipulation et à l’exploitation par ceux qui menacent de les dénoncer.
Les Déterminants de la vulnérabilité des migrants peuvent être mis en application avant, pendant ou après la migration.
Avant la migration
- Encourager une migration sûre et éclairée, et lutter contre la violence, l’exploitation ou les mauvais traitements contre un migrant ou un groupe de migrants. Il convient pour cela d’examiner les facteurs individuels, communautaires, structurels et propres aux ménages/aux familles pour identifier les motivations, les facteurs de risque et les facteurs de protection.
Pendant la migration
- Identifier les migrants vulnérables afin d'activer les mesures de prévention des préjudices et d’élaborer des réponses appropriées en matière de protection et d’aide.
Après la migration
- Identifier les migrants vulnérables afin d’éviter tout préjudice et d’élaborer des plans appropriés en matière de protection et d’aide. Ces plans doivent viser à soutenir des résolutions durables à long terme. S’ils sont utilisés dans le cadre des retours, ils doivent tenir compte des vulnérabilités et promouvoir une réintégration pérenne.
- Veiller à ce que l’État assume sa responsabilité de garantir que les protections prévues par le droit international sont accordées à toutes les personnes, y compris les migrants
- OIM, Manuel de l’OIM sur l’aide directe aux victimes de la traite des êtres humains, 2007 [en anglais]. Résume et systématise l’expérience de l’OIM fondée sur plus de dix ans de programmes de lutte contre la traite des êtres humains.
- Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) et Groupe mondial sur la migration, Groupe de travail sur la migration, les droits de l'homme et le genre (GMG), Principes et lignes directrices concernant la protection des droits humains des migrants en situation de vulnérabilité, 2017 [en anglais]. Ce document contient des exemples de bonnes pratiques très prometteuses pour protéger les droits humains des migrants en situation de vulnérabilité.
Comme le souligne le Modèle des déterminants de la vulnérabilité des migrants, les facteurs qui conduisent à la vulnérabilité des migrants ne fonctionnent pas isolément. Lors de l’évaluation des besoins, des services disponibles et des aides aux migrants vulnérables, il convient de tenir compte de tous les facteurs et notamment de l’interaction entre les facteurs aux niveaux individuel, communautaire, structurel et propres aux ménages/aux familles.
- Veiller à ce que la réponse globale comprenne une programmation conjointe aux niveaux individuel, communautaire, structurel et propre aux ménages/aux familles.
- Au niveau communautaire, mettre en œuvre des campagnes de sensibilisation de la communauté autour des droits des migrants afin de changer les attitudes et les comportements. Les dirigeants communautaires peuvent être mobilisés pour promouvoir la cohésion sociale et garantir que les migrants aient accès aux services auxquels ils ont droit.
- Au niveau structurel, veiller à ce que des efforts soient entrepris pour lutter contre la corruption et pour faire respecter les droits des migrants, si nécessaire. Des interventions structurelles visant à améliorer les conditions politiques, économiques et de sécurité du pays d’origine peuvent inciter les migrants à retourner spontanément dans leur pays d’origine.
Cas nº 1 : Yasmina
Une femme adulte souffre de la tuberculose, mais aucun traitement n’est disponible dans sa ville. Elle finit par ne plus pouvoir travailler. Son conjoint peut travailler, mais les opportunités d’emploi sont limitées en ville. La femme malade étant le principal soutien financier de sa famille, elle envisage d’envoyer son fils aîné, âgé de 16 ans, travailler à l’étranger. Personne ne veut qu’il migre hors du pays pour travailler - c’est un élève doué, et ils veulent qu’il termine sa scolarité. De plus, les endroits où il pourrait trouver du travail sont connus pour abuser des travailleurs migrants, or ils souhaitent protéger leur famille.
- Une réponse complète à ce cas impliquerait une intervention programmatique au niveau individuel, au niveau du ménage/de la famille, ainsi qu’au niveau communautaire. Au niveau individuel, il est nécessaire que la femme reçoive des soins médicaux pour qu’elle puisse reprendre le travail. Au niveau du ménage/de la famille, il est indispensable de prévoir des aides financières ou des alternatives pour générer des revenus, afin que le garçon puisse poursuivre sa scolarité et éviter de migrer seul. Au niveau communautaire, il convient de mettre en place des mesures programmatiques afin d’améliorer la disponibilité des services médicaux et opportunités d’emploi, qui contribueraient à améliorer les conditions et la résilience de la famille.
Cas nº 2 : Pascal
Un homme d’âge moyen tente de partir vivre dans un autre pays, mais sa demande de visa est refusée. Il décide de payer des passeurs pour l’aider à rejoindre sa destination. Il quitte son pays avec les passeurs, qui le font passer par la route, en empruntant un itinéraire traversant plusieurs pays. L’un de ces pays est en proie à une crise politique émaillée de violences. L’homme ne parle pas la langue locale et ne sent pas en sécurité lorsqu'il est seul. Ses passeurs profitent de la situation, ils le séquestrent, le battent et menacent de le livrer aux autorités s’il ne convainc pas sa famille et ses amis d'envoyer de l’argent. Il est découvert par un agent d’entretien qui appelle les forces de l’ordre. Il est placé dans un camp de détention pour migrants.
- Une réponse complète impliquerait une intervention programmatique aux niveaux individuel et structurel. Les mesures programmatiques au niveau individuel pourraient prévoir une assistance juridique pour aider l'homme à sortir de détention. Les mesures programmatiques au niveau structurel dans le pays d’origine pourraient comprendre des mesures répressives contre le trafic illicite de migrants. Elles pourraient également inclure l’élaboration de lois et de politiques dans le pays où il a été détenu afin de protéger les migrants victimes de violences à la main des passeurs.
Adapté de l’OIM, 2019.
- OIM, Guidance on response planning for migrants vulnerable to violence, exploitation and abuse, 2019. De nombreux services, tels que l’éducation et les soins de santé, sont organisés et fournis par les gouvernements à l’échelle locale, régionale ou nationale. Les gouvernements peuvent consulter ces lignes directrices pour y trouver des informations sur la planification et la budgétisation des réponses à la vulnérabilité des migrants aux violences, à l’exploitation et aux mauvais traitements..
- Les migrants vulnérables sont les migrants dans l’incapacité de jouir pleinement de leurs droits humains. Ils sont exposés à un risque plus élevé de violence et de mauvais traitements et doivent, par conséquent, faire l’objet d’un devoir de vigilance accru de la part du débiteur d’obligations.
- Un éventail de facteurs aux niveaux individuel, communautaire, structurel et propre aux ménages/aux familles contribue au risque de violence, d’exploitation ou de mauvais traitements dans le contexte migratoire ou permet de s’en prémunir.
- Des vulnérabilités peuvent survenir du fait de facteurs, conditions ou expériences à chaque étape spécifique du processus migratoire : elles peuvent faire suite aux raisons qui poussent à quitter les pays d’origine ; elles peuvent apparaître en raison des circonstances liées au transit ; et une fois arrivés, les migrants peuvent être confrontés à de nouvelles vulnérabilités, telles que la barrière du langage, les difficultés d’intégration, et la xénophobie.
- La protection des droits humains, la protection juridique, la protection physique, la protection sociale et la protection humanitaire sont des types de protection pertinents pour les migrants (y compris les migrants vulnérables).
- Les voies d’orientation entre les différents systèmes sont essentielles pour garantir que les besoins des personnes nécessitant une protection sont satisfaits. Ces voies d’orientation comprennent généralement des services de protection et d’assistance.