La quatrième priorité du Cadre de Sendai souligne le rôle essentiel que joue la préparation aux catastrophes pour une réponse efficace (UNDRR, 2015). La préparation s'inscrit dans un contexte global de gestion des risques de catastrophes (GRD), mené au niveau national. Elle comprend tous les efforts visant à renforcer les capacités avant qu'une catastrophe ne se produise afin d'en réduire les effets, par exemple en mettant en place des ressources humaines, financières et matérielles et des infrastructures adéquates et planifiées à l'avance, y compris pour les déplacements anticipés. Cela nécessite souvent un renforcement des capacités institutionnelles et une formation technique, par exemple sous la forme de plans d'urgence, de constitution de stocks, d'arrangements pour la coordination, l'évacuation et l'éducation aux risques. L'examen, le test, les exercices de simulation et l'adaptation des mesures de préparation devraient être mis en œuvre régulièrement pour s'assurer qu'ils sont appropriés, fonctionnels et fiables en cas de crise (UNDRR, 2017a).

Des analyses des capacités nationales et locales devraient être entreprises pour détecter les points forts et les lacunes à combler, notamment en ce qui concerne le niveau des ressources humaines, physiques et logistiques qui seraient nécessaires pour répondre efficacement, ainsi que les besoins en matière de renforcement des capacités pour s'assurer que toutes les parties prenantes concernées sont formées et équipées de manière adéquate.  Des capacités de réserve en cas d'urgence et des systèmes de suivi devraient également être mis en place (UNDRR, 2017a). Une autre pratique positive pourrait consister à mettre en place des structures de coordination des interventions multipartites, par exemple par le biais d'un centre d'opérations d'urgence (more on Coordinating humanitarian response).

La gestion communautaire des risques de catastrophes (CBDRM) contribue à promouvoir des stratégies de préparation aux catastrophes et de réduction des risques adaptées au contexte local, ce qui les rend plus durables et permet d'utiliser les connaissances traditionnelles et locales. Cela comprend, par exemple, la mise en place d'équipes communautaires d'intervention d'urgence, de plans d'urgence communautaires et de préparation aux catastrophes au niveau de l'organisation.

 
Good Practice
Exercices de gestion des urgences pour la préparation aux catastrophes

Le gouvernement du Canada organise des exercices de gestion des urgences pour tester les plans d'urgence, l'équipement et les fonctions du personnel. Le gouvernement, les premiers intervenants et les responsables militaires travaillent ensemble dans le cadre d'exercices qui simulent des scénarios d'urgence tels que des catastrophes naturelles, des menaces sanitaires et des attaques terroristes, afin de valider les plans, la formation, etc. et d'identifier les domaines à améliorer. Les types d'activités vont des simulations à grande échelle, des exercices d'entraînement, aux exercices sur table qui n'activent pas de ressources externes mais rassemblent plutôt les intervenants pour des discussions guidées sur un scénario hypothétique afin de mettre en évidence les processus, les lacunes et les solutions potentielles.

Source

 Sécurité publique Canada Sécurité publique Canada, 2015.

Policy Approaches
Préparation globale aux catastrophes
  • Analyser les capacités nationales et locales afin de détecter les points forts et les lacunes à combler.
  • Veiller à ce que la préparation aux catastrophes soit adaptée au contexte en utilisant les connaissances traditionnelles et locales
  • Prendre en compte les besoins des migrants internationaux dans la préparation :
    • Sensibiliser les migrants aux risques locaux ;
    • améliorer les compétences culturelles du personnel chargé de la gestion des catastrophes ;
    • Élaborer des plans d'urgence consulaires, et
    • Encourager les migrants à s'enregistrer auprès du consulat le plus proche afin qu'en cas d'urgence, il soit plus facile de les retrouver, de les joindre et de les aider
Source

OIM,2017.

To Go Further
  • IASC, Cadre commun de préparation (CCP), 2013. Ce cadre a été élaboré pour améliorer la planification et la coordination entre les acteurs nationaux, humanitaires et de développement au niveau national, ainsi que pour rendre le développement des capacités de préparation nationales et locales plus cohérent et plus efficace. Pour ce faire, il introduit une approche systématique au niveau national qui évalue collectivement les capacités et les besoins, utilise cette évaluation pour élaborer conjointement des programmes et des plans et met en œuvre de manière cohérente ces programmes et ces plans afin de renforcer la préparation. Son approche fondée sur les droits de l'homme favorise la résilience et la protection.
Plan d'urgence

Lorsqu'une menace ou un danger spécifique (par exemple un ouragan, une éruption volcanique, un tremblement de terre, etc.) a été identifié ou est susceptible de se produire, les États ou d'autres institutions concernées peuvent élaborer un plan d'urgence pour soutenir les dispositions de préparation. Les plans peuvent être élaborés au niveau national, régional ou local, en fonction du type et de la portée de la menace. Aux Philippines, par exemple, le gouvernement provincial, par l'intermédiaire de son Conseil provincial de gestion des catastrophes et de la réduction des risques (PDRRMC) de Batangas, a élaboré un plan d'urgence en cas d'éruption du volcan Taal (Manila Bulletin, 2018).

Selon les lignes directrices du Comité permanent interorganisations sur la préparation aux interventions d'urgence (PRE), un plan d'urgence est basé sur les capacités disponibles dans le pays et présente la réponse immédiate à une urgence potentielle, couvrant généralement les premières semaines. Bien que le PGI se concentre sur la manière dont la communauté humanitaire internationale peut s'organiser pour soutenir et compléter l'action nationale, il fournit également des orientations aux États sur les éléments à prendre en compte dans la planification des mesures d'urgence. Il permet aux gouvernements et aux partenaires d'accélérer le processus de fourniture d'une assistance critique immédiatement après le début d'une urgence humanitaire anticipée en prenant des décisions à l'avance sur les ressources (humaines et financières), les procédures de coordination et qui fera quoi et quand (IASC, 2015).

Policy Approaches
élaboration de plans d'urgence efficaces
  • Anticiper les impacts potentiels des catastrophes et les différents scénarios qui en découlent, y compris, par exemple, les déplacements de population.
  • Assurer une planification concertée, impliquant toutes les parties prenantes qui devraient être actives dans une réponse d'urgence (organes gouvernementaux au niveau national, régional et/ou local, société civile et partenaires humanitaires).
  • Tenir compte de tous les segments de la population susceptibles d'être touchés, notamment les femmes et les enfants, les personnes âgées, les personnes handicapées et les migrants, de leur présence, de leurs modes de déplacement (y compris les migrations saisonnières) et des zones de forte immigration.
  • Examiner et mettre à jour systématiquement le plan d'urgence dans le cadre d'un processus régulier et en cas de changements démographiques notables.

Bien que l'impact de l'aléa ne puisse jamais être certain, l'élaboration de scénarios permet de maximiser la pertinence et l'applicabilité de la réponse planifiée. L'élaboration de scénarios implique une analyse de la situation et des risques, y compris une évaluation des risques de déplacement en cas de catastrophe. Pour chaque scénario, la stratégie d'intervention comprendra des informations sur les points suivants

  1. la disponibilité des fournitures et de l'assistance au niveau local et national (fournitures médicales, matériaux pour les abris, nourriture, etc.)
  2. Les responsabilités dans la fourniture d'une assistance spécifique (c'est-à-dire quel ministère et à quel niveau - national, régional ou municipal)
  3. Les responsabilités concernant la coordination de la fourniture de l'aide (par exemple, le ministère de la santé serait responsable des soins de santé primaires d'urgence, toute autre partie prenante ayant l'intention de fournir une aide aux soins de santé d'urgence doit se coordonner avec le ministère de la santé au niveau régional).
Good Practice
Préparation et préservation des espaces ouverts en vue d'une intervention, Népal, 2015-2018

Le Népal présente un niveau élevé d'activité géophysique et est fortement exposé aux catastrophes, telles que les tremblements de terre, les inondations et les glissements de terrain. Le risque de catastrophe est aggravé par la croissance rapide de la population et de l'urbanisation. Afin de renforcer la résilience des communautés locales, le cadre national de réponse aux catastrophes (NDRF) du gouvernement a soutenu une initiative visant à désigner des espaces ouverts à des fins humanitaires. Ces espaces ont été identifiés pour répondre aux besoins prévus des communautés, afin d'assurer la sécurité et l'assistance des personnes déplacées par les catastrophes. Les acteurs nationaux de la gestion des catastrophes ont mobilisé des groupes de femmes, des clubs de jeunes, des autorités locales et des entreprises pour entretenir ces espaces, par exemple en déblayant régulièrement le terrain. En les utilisant comme aires de sport et de loisirs. Cela permet également à la population de mieux comprendre comment ces espaces ouverts peuvent être utilisés en cas de catastrophe. Le 25 avril 2015, un violent tremblement de terre a frappé près de la ville de Katmandou, dans le centre du Népal, faisant 9 000 morts et endommageant ou détruisant plus de 600 000 structures. Les espaces précédemment établis se sont avérés essentiels tout au long de la réponse et du rétablissement.

Source

OIM, 2017.

Planification des évacuations humanitaires

L'objectif des évacuations humanitaires est de sauver la vie des personnes exposées à une catastrophe réelle ou imminente. Elles leur permettent de se déplacer rapidement vers des lieux plus sûrs et des abris. Il existe différents types d'évacuations : terrestres, maritimes et aériennes, à l'intérieur d'un même pays ou transfrontalières, impliquant deux pays ou plus. La planification des évacuations nécessite la mobilisation et la coordination des capacités et des ressources, la mise à disposition d'abris et d'une assistance adéquats, ainsi que le rétablissement rapide des personnes évacuées et des autres personnes touchées par l'événement. Pour les évacuations internationales, il est nécessaire de conclure au préalable des accords avec le pays d'accueil.

La planification et la mise en œuvre des évacuations relèvent de la responsabilité de l'agence de gestion des catastrophes ou des situations d'urgence du pays concerné, qui est chargée de l'ensemble des interventions d'urgence et de la protection des personnes touchées par une catastrophe . La communauté humanitaire internationale peut fournir une assistance sur demande, mais l'efficacité des évacuations dépend fortement d'une planification adéquate avant les situations d'urgence, par exemple dans le cadre d'un plan d'urgence, afin de garantir des évacuations efficaces et sans heurts. En règle générale, les plans d'évacuation doivent être complets et adaptés au contexte, mais les expériences de différents pays peuvent fournir des orientations pour soutenir la planification des évacuations (OIM/CCCM, 2014).

Table
Tableau 1. La prise en compte des points suivants aidera les États à élaborer un plan d'évacuation efficace
La base juridique des plans d'évacuation un plan d'évacuation doit tenir compte de la législation nationale et internationale en vigueur relative aux évacuations, à la protection des personnes évacuées et à l'assistance qui leur est apportée.
Rôles et responsabilités l'évacuation est un processus complexe qui nécessite l'implication de multiples organisations et acteurs. Il est donc essentiel que toutes les parties concernées comprennent leurs rôles et responsabilités dans le cadre plus large de l'intervention.
Protection protection des populations, en particulier des groupes vulnérables, contre les sources potentielles de dommages physiques, telles que les inondations et les glissements de terrain, ainsi que contre toutes les formes de violation des droits, d'exploitation et d'abus.
Synergie les plans d'évacuation contextualisés aux niveaux national, régional et local doivent s'inscrire dans les cadres juridiques et opérationnels existants à d'autres niveaux afin de s'adapter aux ressources et aux capacités d'intervention existantes.
Gestion de l'information publique et systèmes d'alerte précoce (SAP) si nécessaire et si possible, des évacuations peuvent être entreprises à titre préventif en réponse à une alerte précoce, avant qu'une situation de risque croissant ne devienne critique.
Participation de la population locale et de la communauté à la planification de l'évacuation le succès d'une évacuation est considérablement amélioré lorsque la population et les communautés participent à la planification de l'évacuation.
Formations permettent de valider les plans d'urgence et de s'assurer que les personnes les connaissent et sont en mesure de les mettre en œuvre.
Effets du changement climatique sur la planification préalable les plans d'évacuation doivent pouvoir être adaptés à l'ampleur et à la gravité des catastrophes futures.
Ressources et infrastructures en cas de lacunes, l'équipe de planification doit étudier les modalités d'accès à des ressources supplémentaires en dehors de la région.
Comprendre la zone d'évacuation s'assurer que la zone d'évacuation est sûre, appropriée et qu'elle répond aux besoins des personnes évacuées..
Source

Source: Global CCCM Cluster, 2014.

Affected populations should be included in the planning process to the extent possible and they should be regularly informed on evacuation procedures. The needs of evacuees will evolve over time, and therefore, upon evacuation, resources to manage the situation in the short to medium term need to be planned; for example, more permanent shelter or housing options will be required if evacuations last longer. Evacuations only end once people have safely and voluntarily returned home, are durably integrated in a local community or relocated to an alternative location. Depending on the context, evacuations may last for an extended period of time, until such solutions are achieved. In such cases, dedicated resources, including potentially through international support, need to be planned for and adjusted accordingly (Global CCCM Cluster, 2014).

Policy Approaches
Preparing an evacuation zone
  • Conduct a community analysis, including the identification and profiling of potential evacuees.
  • Implement risk assessments and mapping exercises detailing the specific risks and the potential level of severity for hazards in each area of concern.
  • Assess the size of the affected population and its capability to transport itself.
  • Find the right evacuation timing model.
  • Identify the role of community-based organizations, NGOs, private agencies and other actors within the given evacuation zone.
  • Make an inventory of personnel, equipment, hospitals and medical services for treatment of injured persons.
  • Identify safe transit points and refuge zones.
  • Identify security concerns or potential conflicts which may affect evacuation.
  • Establish critical infrastructure evacuation plans for hospitals, schools, prisons and so forth.
  • Consider the potential for populations to evacuate themselves across the border into a neighbouring country.
To Go Further
  • Global Camp Coordination and Camp Management (CCCM) Cluster, Comprehensive Guide for Planning Mass Evacuations in Natural Disasters (MEND Guide), 2014. T

    his guide serves as a reference providing key considerations, best practices and a template that can be tailored to the respective context to assist planning bodies at all levels – both urban and rural – in the development and/or refinement of evacuation plans in accordance with emergency management principles.
Systèmes d'alerte précoce pour les situations de catastrophe

L'alerte précoce est un système intégré de surveillance, de prévision et de prédiction des aléas, d'évaluation des risques de catastrophe, de communication et d'activités de préparation - systèmes et processus qui permettent aux parties prenantes concernées de prendre des mesures opportunes pour réduire les risques de catastrophe avant l'apparition d'événements dangereux. En tant que telle, elle constitue une composante importante de la gestion des risques de catastrophe et un outil clé pour faire face aux déplacements induits par les catastrophes (UNDRR, 2006).

Un système d'alerte précoce efficace doit intégrer le risque de déplacement et comporter quatre éléments étroitement liés (UNDRR, 2006) :

  1. Connaissance des risques de catastrophes basée sur la collecte systématique de données et l'évaluation des risques de catastrophes
  2. Service de surveillance des risques et d'alerte - détection, surveillance, analyse et prévision des risques et de leurs conséquences éventuelles
  3. Diffusion et communication, par une source officielle, d'alertes faisant autorité, opportunes, précises et exploitables, ainsi que d'informations connexes sur la probabilité et l'impact.
  4. Capacité de réaction - préparation, à tous les niveaux, à réagir aux alertes reçues

Il est important d'informer les personnes qui risquent d'être déplacées des difficultés potentielles auxquelles elles pourraient être confrontées. Cela leur permet de prendre des décisions en connaissance de cause sur la manière de réduire leur exposition et leur vulnérabilité, par exemple en s'éloignant préventivement des zones à risque et/ou en tenant compte de considérations pratiques telles que les documents juridiques dont elles pourraient avoir besoin en cas de déplacement, y compris si le déplacement ou le déménagement prévu devait durer plus longtemps que prévu. En cas d'aléas à évolution lente, comme la sécheresse, les alertes précoces et les informations sur les risques aident les gens à prendre des décisions susceptibles d'atténuer les pertes économiques potentielles dues à la destruction des récoltes ou à l'épuisement du bétail. L'amélioration de la connaissance des risques contribue également à garantir le respect des avertissements d'évacuation.

Policy Approaches
Mise en place d'un système d'alerte précoce efficace
  • Adapter les systèmes d'alerte précoce aux besoins d'information de la population touchée, y compris les besoins spécifiques des migrants tels que les capacités linguistiques limitées, la méfiance à l'égard des autorités, les différences dans la connaissance et la perception des risques, et les différences d'accès aux médias et aux canaux de communication.
  • Organiser des réunions régulières avec toutes les principales parties prenantes, y compris la communauté scientifique, afin qu'elles apportent leur contribution et qu'elles comprennent mieux le système d'alerte précoce, y compris ce qui est nécessaire/attendu d'elles et à quel moment.
  • Créer des manuels et des procédures pour soutenir ce processus.
  • Planifier le renforcement des capacités et fournir l'infrastructure nécessaire pour observer, analyser et prévoir les risques.
  • Impliquer les populations à risque dans le développement de systèmes d'alerte précoce (UNDRR, 2009).
  • Procéder à une analyse des risques et les réexaminer régulièrement pour s'assurer que le système d'alerte précoce reste pertinent.
  • Le système d'alerte précoce doit s'appuyer sur les enseignements tirés des événements passés et être constamment amélioré en conséquence (UNDRR, 2006).
Good Practice
Alerte précoce efficace à Bali, Indonésie

En 2017, le gouvernement indonésien a montré comment un système d'alerte précoce efficace peut réduire l'exposition des populations aux risques liés à l'activité volcanique. Le Centre indonésien de volcanologie et d'atténuation des risques géologiques surveille l'activité volcanique et émet des alertes à l'intention de l'Agence nationale de gestion des catastrophes, de la police et de l'armée. En août 2017, le Centre a remarqué une activité sismique accrue autour du mont Agung, à l'extrémité orientale de l'île, suivie de tremblements de terre volcaniques peu profonds. En raison de l'alerte précoce, les autorités ont commencé à évacuer les populations potentiellement touchées et ont étendu la zone d'exclusion autour du volcan. Afin d'éviter que les gens ne se rendent quotidiennement dans la zone dangereuse pour s'occuper de leur bétail, les autorités ont également évacué le bétail. Ces mesures ont permis de sauver des vies et des moyens de subsistance et d'éviter des déplacements massifs de population à la suite d'une série d'éruptions qui ont commencé à la fin du mois de novembre.

Source

IDMC, 2018.

Messages clés

 

  • La préparation comprend tous les efforts visant à renforcer les capacités avant qu'une catastrophe ne se produise afin d'en réduire les effets.
  • L'analyse des capacités nationales et locales est un élément essentiel des efforts de préparation afin de s'assurer que les lacunes sont comblées avant une catastrophe.
  • La mise en place de structures de coordination multipartites (c'est-à-dire d'un centre d'opérations d'urgence) est également un élément essentiel de la préparation.
  • Il est important de prendre en compte les besoins des migrants internationaux dans tous les efforts de préparation.
  • Un plan d'urgence regroupe les dispositions prises en matière de préparation et peut être élaboré au niveau national, régional ou local. Si des décisions sont prises à l'avance concernant les ressources, la coordination et les procédures, les gouvernements peuvent alors commencer à fournir une assistance essentielle dès le début de la catastrophe.
  • Les plans d'urgence doivent prévoir des évacuations. Si des évacuations internationales sont nécessaires, les gouvernements doivent envisager d'établir au préalable des accords avec les pays d'accueil éventuels. 
  • Les systèmes d'alerte précoce permettent aux gouvernements d'informer les personnes susceptibles d'être déplacées des risques auxquels elles sont confrontées.