Les partenariats en matière de migration figurent parmi les priorités de l’agenda du développement international. Aucun gouvernement, aucune organisation internationale, ni aucune partie prenante de la société civile ne peut espérer profiter seul(e) des avantages de la migration ou gérer seul(e) les défis qui y sont associés. Compte tenu des rôles et contributions potentielles des différents acteurs de la migration, les partenariats sont la clé d’une gouvernance des migrations et d’une gestion des migrations réussies. Les États, les agences et départements gouvernementaux, les autorités infranationales, les communautés locales, les migrants et leur famille, les diasporas, les employeurs et les syndicats, entre autres, peuvent être extrêmement utiles pour « élargir la compréhension de la migration et développer des approches globales et efficaces » [Traduction libre] (OIM, 2016a). Les partenariats à tous les niveaux de gouvernance et, avant tout, les parties prenantes sont amenés à jouer un rôle central dans la réponse aux défis migratoires et dans l’élaboration de nouvelles solutions créatives dans ce domaine.
La valeur des partenariats et coopérations en matière de migration est de plus en plus largement admise. Cette valeur transparaît de diverses initiatives et de nombreux documents, y compris :
- le Programme d’Action adopté à la Conférence Internationale sur la Population et le Développement, 1994 ;
- le Rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur les migrations internationales et le développement, qui vise à convoquer une conférence des Nations Unies sur les migrations internationales et le développement, 1997 ;
- la Résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies A/RES/58/208, sur les migrations internationales et le développement, 2004 ;
- l’initiative de Berne Agenda international pour la gestion des migrations, 2005 ;
- le rapport Migration in an interconnected world: New directions for action par la Commission mondiale sur les migrations internationales, 2005 ;
- le Rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur les migrations internationales et le développement, 2006 ;
- Les documents du Dialogue de haut niveau des Nations Unies (Rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur les migrations internationales et le développement, 2013 ; la Déclaration du Dialogue de haut niveau sur les migrations internationales et le développement, 2013) ;
- L’Objectif 17 des objectifs de développement durable (ODD) qui est consacré aux partenariats et promeut la coopération pour la réalisation des 16 autres objectifs (Programme de développement durable à l’horizon 2030, 2015) ;
- la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants, 2016a ;
- le Rapport du Secrétaire général des Nations Unies, Rendre les migrations bénéfiques à tous (Secrétaire général de l’ONU, 2017) ;
- le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (le Pacte mondial pour les migrations), qui promeut « la création de vastes partenariats multipartites, pour que la question des migrations soit traitée sous tous ses aspects ». Il comprend également l’objectif suivant : « Renforcer la coopération internationale et les partenariats mondiaux pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », 2018. (Pour en savoir plus sur le Pacte mondial pour les migrations, veuillez consulter le Initiatives et engagements pour répondre aux migrations.)
Les meilleurs résultats sont atteints lorsque les efforts de coordination et de coopération s’étendent au-delà d’un État précis et lorsqu’ils ne se limitent pas aux seuls acteurs étatiques. Une coopération et une coordination bien gérées entre ces acteurs facilitera et améliorera grandement la gouvernance et la gestion des migrations.